vendredi 23 mars 2007

Étude de cas sur deux types de nageurs...

Une des choses que Léon Simard, mon professeur de ski de fond (qui est un excellent technicien!), m'a enseigné, est d'observer les autres skier et de tenter d'identifiers leurs forces, leurs faiblesses, etc. Ce truc permet de bien comprendre les différents mouvements, de les analyser, et ensuite de pouvoir les appliquer (du mieux possible) à soi-même.

À la piscine, lorsque je ne nage pas (entre les sets, par exemple), je regarde les autres nager. J'ai remarqué un fait intéressant. Voici donc une petite étude de cas entre un nageur A* et un nageur B**, les deux nageant à la même vitesse.

La prémisse de cette analyse est donc que nos deux nageurs nagent à la même vitesse. Par contre, le nageur A déplace beaucoup plus d'eau... Il bat des jambes à profusion et les mouvements de bras sont rapides. On voit qu'il veut aller vite... Le nageur B quant à lui semble à l'aise, se laisse glisser dans l'eau, bat beaucoup moins des jambes. On dirait qu'il est en symbiose avec l'eau. L'axe vertical de son corps (du dessus de la tête à la plante des pieds) demeure une ligne droite qui avance vers l'avant... Bref, l'équilibre des forces entre son poids et l'eau est parfait. Il semble contrôler la situation alors que le nageur B semble toujours être en quête d'une bouffée d'air supplémentaire.

À mon humble avis, dans une situation de triathlon (surtout en longue distance), la nageur A, même s'il risque de sortir de l'eau avant le nageur B, sera beaucoup plus hyothéqué et trouvera la journée plus longue. Le nageur B sortira de l'eau frais comme une rose et attaquera les deux autres épreuves confiant et sur de lui... Il est certain que la vitesse en piscine doit faire partie de l'entraînement mais de toujours vouloir aller vite est à mon avis une erreur...

Exemple, nageur A: http://www.youtube.com/watch?v=cKIi7Vk4JRs

Exemple, nageur B: http://www.youtube.com/watch?v=7dJs0ToB_z4
Voir aussi la portion natation de Geneviève au triathlon du Rouge et Or : http://www.youtube.com/watch?v=_sneQCqZkEI

mardi 20 mars 2007

"The importance of low-intensity training"

J'ai trouvé cet article intéressant sur beginnertriathlete.com : http://www.beginnertriathlete.com/cms/article-detail.asp?articleid=1090. Selon l'auteur, il est important de se réserver des périodes d'entraînement à faible intensité, ce que je partage tout à fait. L'auteur compare deux athlètes ayant une méthode d'entraînement différente, l'un étant toujours à un rythme de course alors que l'autre varie ses intensités.

Voici un des extraits intéressant de l'article : "running easy runs easy and hard runs hard". C'est la philosophie que j'adopte : Lors des entraînements en intensité, on met le paquet ! Les autres entraînements, on en profite pour faire du volume à des intensités moindres.... Ceci fait en sorte que les intensités sont plus élevées, étant donné que les autres périodes sont en quelque sorte des repos pour le corps et l'esprit....